"Allusion à trois des principaux personnages féminins, le titre évoque aussi
bien la luxure, le poison et la corruption. En cent chapitres, ce roman noir
porte à un degré jamais vu la dénonciation des moeurs d'une société rongée
d'hypocrisie. Autour d'un parvenu sans scrupules et sans frein dans la recherche
des jouissances, l'intérêt se porte sur le monde des femmes, dépeintes sans
voile et sans indulgence, mais non sans compassion. Mentionnée dès la fin du
XVIᵉ siècle, l'oeuvre n'est connue que par deux versions du début du siècle
suivant. Hautement appréciée des connaisseurs lettrés, elle n'aura cessé d'être
proscrite quoique reconnue comme le plus "moderne" des quatre chefs-d'oeuvre de
la littérature romanesque chinoise ancienne." André Lévy.