Un jeune homme solitaire et romanesque rencontre, une nuit, dans Pétersbourg
désert, une jeune fille éplorée. Désespérée par un chagrin d'amour, Nastenka se
laisse aller au fantasme du jeune homme, épris dès le premier instant, le berce
- et se berce - dans l'illusion d'une flamme naissante...
La traduction d'André Markowicz tire de ce roman un parti stylistique étonnant.
Discordante, ironique, la voix que l'on entend ici est bien celle du grand
écrivain russe, qui n'a cessé sa vie durant de se battre, au nom de la vérité,
contre l'élégance trompeuse, celle des mots et celle des sentiments.